Style de maison

Publiée le 9 mars 2022 Par la-redaction

Faire construire sa maison : les styles à la mode

Malgré l’importante crise sanitaire du coronavirus qui aura profondément marqué le paysage économique français de 2020 à 2022, le nombre de ventes de maisons individuelles à construire se sont subitement redressées fin 2021, contre toute attente. Est-ce une tendance qui va continuer à l’avenir ? Quoi qu’il en soit, les Français plébiscitent l’habitat en maison individuelle en accession à la propriété. C’est, pour beaucoup d’entre eux, un fort marqueur de réussite sociale et un gage de sécurité. S’il est possible d’acheter de l’ancien, ou du moins une maison ayant déjà été habitée, les constructions nouvelles ont la part belle quand il s’agit de laisser cours à son imagination. Pouvoir déterminer sur plan la maison de ses rêves est particulièrement excitant et valorisant. En voyageant à travers la France, on remarque que les maisons neuves sont pour beaucoup dans des styles assez identifiables. Pourtant, il est possible de faire à neuf selon plusieurs genres à la mode. Dans cet article, nous allons vous les présenter en expliquant au mieux les raisons de tels choix. En effet, parmi la profusion de matériaux, de modèles et d’architectures, il n’est pas aisé de réaliser le bon choix, faute de vision d’ensemble. Pour simplifier, il n’y a véritablement que deux grands ensembles de styles de maisons neuves : le contemporain et le moderne d’une part, le traditionnel et le méditerranéen d’autre part. Après avoir présenté le style architectural en question, nous préciserons les répercutions d’un tel choix sur le coût et d’autres facteurs liés au projet.

Les styles contemporain et moderne

Sans surprise, il s’agit du modèle le plus répandu de construction de maison individuelle. Cela peut être assez intemporel si les courbes du bâtiment ne sont pas trop géométriques, mais l’accent peut être mis sur l’originalité avec un peu plus de folie, ce qui fait basculer la catégorie plutôt du contemporain vers le moderne.

Les formes sont diverses et variées, comme la toiture qui peut être en double pente ou totalement plate, voire en pente douce d’un seul côté, sans oublier les matériaux utilisés pour le revêtement :

  • en tuiles bien entendu,
  • en ardoise,
  • en bois,
  • en shingle américain (de la fibre de verre placée entre deux couches de feutre bitumé),
  • en zinc
  • ou encore en photovoltaïque pour l’autonomie en énergie.

Il en va de même pour la structure et les murs, qui vont au même titre que la toiture déterminer en grande partie le style de la maison, sachant que l’on peut panacher le tout ou quelques éléments de la liste suivante :

  • en parpaing ou béton,
  • en brique,
  • en bois,
  • ainsi qu’en métal.

Pour marquer l’originalité de sa construction, les particuliers qui veulent opter pour une maison de ce type font souvent appel à un architecte, notamment pour les surfaces les plus grandes. Contrairement à il y a encore une vingtaine d’années, il n’y a pas que l’esthétisme et la fonctionnalité d’une telle bâtisse qui importent.

L’éco-conception pour assurer une bonne isolation thermique est de plus en plus importante, au point même où la règlementation évolue vers toujours plus d’incitations, voire de contraintes. Que l’on tende vers le contemporain ou le moderne, les coûts d’une telle maison individuelle varient, comme tout projet de ce genre, en fonction de facteurs évidents comme la surface du terrain et le nombre de mètres carrés à bâtir.

En général, cela se fait autour de 200 000 euros pour une surface d’environ 100 mètres carrés. Il faut toujours le rappeler mais, plus on s’éloigne d’une conception classique et traditionnelle dans les formes et les matériaux génériques, plus le coût en sera affecté à la hausse. Une structure rectangulaire ou carrée n’aura pas le même coût qu’une demeure en forme de U dotée de balcons et de balustrades.

Les styles traditionnel et provençal

Tout de même assez commun en France, la maison dite traditionnelle est populaire, ce qui permet déjà de pouvoir s’inspirer pour ses propres plans rien qu’en voyageant un peu autour de chez soi. Reconnaissable par sa sobriété de conception, elle possède un toit en pente des deux côtés de la maison, avec une forme géométriquement classique, sans fioritures excessives.

À noter une certaine originalité, car c’est l’architecture qui est la plus influencée par les traditions régionales. Par exemple, en Alsace ou en Normandie, pays qui ont toujours fait la part belle aux maisons à colombages, on retrouve souvent des maisons neuves à la mode traditionnelles laissant apparaître des poutres à l’extérieur.

Nous pouvons même parfois voir des poutres en trompe-l’œil, peintes sur le crépi. Les matériaux utilisés ne sont pas, contrairement au style moderne, très variés, car ils doivent rappeler un style passe-partout et bien intégré dans le paysage :

  • le parpaing peu onéreux, mais à l’isolation peu marquée,
  • la brique qui garde mieux la chaleur,
  • la pierre, matériau noble entre tous et très isolant, au détriment d’un prix élevé.

La mode de la maison traditionnelle se retrouve bien sûr partout en France, pas uniquement dans les régions précédemment citées. Au sud de la France, à peu près au-delà de la ligne imaginaire tracée entre Lyon et Bordeaux, ce style est nommé provençal, bien qu’il ne se fasse pas seulement dans cette région historique du sud-est.

Il gagne en popularité plus on descend vers les côtes de la Méditerranée, avec des variantes plus ou moins prononcées. Découvrir les contrées remplies de ces maisons font immanquablement penser aux vacances pour les touristes qui viennent du nord.

Chaleureuses, les maisons neuves au style provençal font penser à de vieilles bastides des siècles passés, avec plus ou moins d’authenticité. Ici, contrairement aux styles moderne et contemporain, il n’y a pas trop de fantaisies dans l’architecture.

On peut parfois, pour les budgets les plus élevés, observer de vraies villas qui font penser à celles de la lointaine époque gallo-romaine. Ce n’est pas très étonnant de connaître le prix moyen d’une telle maison, c’est plusieurs dizaines de milliers d’euros plus onéreux que les autres modes que nous avons évoqué précédemment. 

L’éco-conception

Certes, nous parlons de maisons neuves à faire construire et nous avons promis de présenter les deux grandes tendances qui régissent les architectures du moment. Mais qui n’a jamais été fasciné par une maison totalement hors du commun, voire précurseure de l’avenir, notamment en ce qui concerne le bilan énergétique ?

Parlons ainsi des maisons passives, à la perte d’énergie quasi nulle. Effectivement, il y a souvent besoin de chauffer l’intérieur en hiver ou du moins lorsque l’on a froid, ce qui représente une déperdition d’énergie vers l’extérieur plus ou moins importante.

La maison passive s’approche au maximum de l’isolation thermique totale : la chaleur extérieure (et générée à l’intérieur) est conservée par la maison, sans la laisser naturellement s’échapper.
Aucun chauffage n’est nécessaire, ou si peu. Un avantage écrasant pour l’avenir, étant donné l’augmentation constante du prix des matières premières sur le temps long, d’autant plus que les lois encadrant l’écologie sont de plus en plus nombreuses. Utiliser les matériaux bio-ressourcés pour isoler sa maison restent les plus rentables aujourd’hui.

Il n’y a pas que la déperdition de chaleur qui est à considérer, mais aussi la consommation même d’énergie de toute la maison et de ce qu’il s’y trouve. Plusieurs moyens existent pour générer sa propre électricité, à commencer par les classiques panneaux photovoltaïques placés généralement sur les toits.

Néanmoins, d’autres solutions originales existent, bien que souvent onéreuses si on n’est pas un professionnel. Par exemple, utiliser à son avantage un ruisseau ou une petite rivière qui passe sur son terrain, en installant une petite centrale électrique pour sa famille, sur le même principe qu’un moulin à eau. Dans certains cas, c’est très efficace et selon le débit, on peut même revendre de l’électricité.

La domotique

Le numérique est désormais partout dans nos vies : cartes connectées, smartphone multifonctions, utilisation de logiciels de gestion en entreprise, applications mobiles pour scanner et analyser des produits… Mais semble que le domaine de la maison, autrement dit la domotique, semble un peu à la traîne côté digital.

Et pourtant, rien que des volets électroniques et des chauffages connectés forment la base de ce que l’on peut installer facilement dans une maison et à moindre coût qu’auparavant.
Selon le degré de connectivité que l’on souhaite, on peut, sans se ruiner, centraliser les fonctions électroniques de toute la maison dans un seul endroit, par exemple un support nomade comme un smartphone ou une télécommande spéciale.

Rien que de pouvoir régler la température ou la luminosité est un plaisir de qualité de vie autant qu’un moyen de réaliser des économies en un seul geste. En effet, la question des radiateurs tous connectés entre eux permet de ne pas se décourager à devoir arpenter toute la maison pour régler un par un les appareils.

Il en va de même pour les lumières, c’est le moyen le plus sûr d’éviter de faire une redite du château de Versailles illuminé de tous ses feux. Quoi qu’il en soit, la domotique est effectivement un allié de poids pour réaliser des économies tout en protégeant les ressources énergétiques.

Si l’on souhaite posséder une maison individuelle neuve connectée, il suffit de s’adresser à son constructeur, voire aussi à son architecte, pour se faire conseiller à ce sujet.

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