Publiée le 26 février 2021 Par mag-cicv

Tout savoir sur l’épargne-pension

Voici tout ce qu’il faut savoir sur l’assurance épargne-pension : nature, avantages fiscaux, conditions à respecter…

Qu’est-ce qu’une épargne-pension ?

Le contrat d’assurance épargne-pension est une formule d’épargne qui permet à son titulaire de se constituer un capital, ayant pour but de compléter sa pension sur le long terme. Il s’agit aussi d’une option d’épargne permettant de profiter d’un avantage fiscal. Avec cette solution, le risque est inexistant et le rendement minimum est garanti. L’argent n’est pas investi : il travaille et se fructifie au fil du temps, ce qui permet ensuite de vivre sereinement et confortablement ses années de pension.

Les contribuables résidant en Belgique ou appartenant à l’EEE (Espace économique européen) âgés de 18 à 65 ans sont éligibles à cette pension. Les conditions d’obtention s’apparentent à celles qui s’appliquent aux cartes de crédit, aux assurances-vie, aux crédits auto ou aux demandes de prêts.

Les avantages fiscaux de l’épargne-pension 

Depuis le changement de législation de 2017, il est possible d’épargner un montant maximum de 960 ou 1 230 euros. Il s’agit de montants affiliés à des formules qui confèrent un avantage fiscal différent. Il est donc opportun de réaliser une simulation d’épargne-pension, et de prendre le temps de comparer les offres.

  • Pour une épargne de 960 euros, il est possible de profiter d’un avantage fiscal de 30 %, ce qui représente un montant de 288 euros.
  • Pour une épargne de 1 230 euros, l’avantage fiscal est de 25 %, ce qui représente un montant de 307,5 euros.
  • Enfin, en épargnant une somme comprise entre ces deux montants, on bénéficie du même régime que l’épargne à hauteur de 1 230 euros, et donc un avantage fiscal de 25 %.

La formule choisie doit être renouvelée chaque année.

Les conditions pour souscrire une assurance épargne-pension

L’assurance épargne-pension est une formule qui s’adresse à tous les publics. On ouvre donc un compte sur lequel on effectue des virements réguliers dont la régularité dépend de l’institution financière : versements mensuels, trimestriels ou annuels. Quelle que soit la solution choisie, il faut respecter certaines conditions.

La première est la limite de plafond. On ne peut pas épargner plus de 930 ou 1 230 euros, en fonction de l’option choisie au début de l’année. Il faut aussi respecter le montant minimum à épargner chaque année.

Les titulaires de ces comptes-épargnes bénéficient d’un taux d’intérêt garanti, qui ne peut être modifié. À cela s’ajoute une possible participation bénéficiaire, qui varie chaque année en fonction des performances des banques.

À l’âge de soixante ans, ou dix ans après l’ouverture du compte si celle-ci a lieu après cinquante ans, le titulaire est éligible à un prélèvement unique. Il peut choisir de prendre l’argent ou de le retirer, sachant que ce prélèvement est taxé à hauteur de 8 % par l’État. Les versements peuvent poursuivre jusqu’aux 64 ans du titulaire, tout comme les avantages fiscaux.

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